En France, de plus en plus de personnes possèdent une piscine. Au-delà d’avoir dans son jardin un véritable miroir de nage, une piscine est un réel investissement et demande un entretien régulier. L’eau étant le facteur le plus important à surveiller !
Le T.H, qu’est-ce que c’est ?
La dureté de l’eau, appelée aussi titre hydrotimétrique (T.H), est l’indicateur de la minéralisation de l’eau. Elle correspond à la teneur en sel de calcium et de magnésium dans l’eau, plus clairement, en concentration de calcaire.
On distingue une plage de valeurs du titre hydrotimétrique, sachant que la dureté de l’eau s’exprime en degrés français (°f) :
– De 0 à 7 °f, l’eau est considérée comme très douce
– De 7 à 15 °f, l’eau est considérée comme douce
– De 15 à 30 °f, l’eau est considérée comme plutôt dure
– De 30 à 40 °f, l’eau est considérée comme dure
– A +40 °f, l’eau est considérée comme très dure
Idéalement, l’eau d’une piscine doit avoir un T.H compris entre 10 et 20°f. En effet, plus le T.H est élevé, plus l’eau est dure, plus il y a du calcaire. Au contraire, plus le TH est faible, plus l’eau est douce, plus il y a possibilité de corrosion. Il convient donc de trouver le bon équilibre !
Quels inconvénients si on ne contrôle pas le T.H ?
Lorsque l’eau d’une piscine est considérée comme étant dure, les risques sont les suivants :
– une eau trouble
– les filtres s’entartrent
– irritation des yeux et de la peau
Lorsque l’eau d’une piscine est considérée comme étant douce, les risques sont les suivants :
– irritation des yeux
– corrosion des parois des piscines en béton
– effets néfastes sur les parties métalliques de la piscine
Comment contrôler le T.H de son bassin ?
On distingue trois solutions pour connaître, et par conséquent mesurer la dureté de l’eau de votre piscine !
La solution la plus facile à réaliser est la bandelette en papier. En effet, il suffit de tremper dans l’eau la bandelette pour se rendre compte, grâce à un système de couleur explicité dans la notice d’utilisation, de la dureté ou non de l’eau de votre piscine.
Cette solution n’est cependant pas fiable à 100 %.
La deuxième solution, simple et efficace, est l’utilisation de réactifs. On prélève dans un premier temps l’eau de la piscine dans un tube, pour par la suite y intégrer quelques gouttes du réactif. Selon la couleur de l’eau obtenue, on peut distinguer concrètement si l’eau est dure ou douce.
Enfin, la dernière solution est l’analyse de l’eau par un laboratoire spécialisé. Bien que plus fiable et sécuritaire que les deux autres solutions, cela reste un processus beaucoup plus onéreux.
Vous l’aurez compris, le titre hydrotimétrique (T.H) de l’eau d’une piscine est, tout comme le pH, essentiel à contrôler. La dureté de l’eau doit être quasiment parfaite pour éviter tout problème de calcaire !
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